• Quelque soit le lieu où plonge mon regard,

    J’aperçois, se dressant dans l’espace infini,

    Les ailes de la bête, l’ombre dans le miroir,

    Défiant avec orgueil, le Dieu que je maudis

    Je suis le Dieu maudit que le Soleil abhorre,

    L’Ange aux ailes de nuit qui annonçait l’aurore,

    Chassé du firmament des Célestes Etoiles,

    Pour avoir fièrement regardé sous le voile.

     

    D’une vision de feu, clarté de la démence,

    J’ai voulu élargir les bornes de l’immense.

    Et refermant les yeux, le néant dévoilé,

    J’ai contemplé l’ailleurs où YHWH est caché.

    Eclairé de lumière et cessant de briller,

    Derrière moi, mon ombre ouvrit l’immensité,

    Création d’un monde où l’être illimité,

    Peut rayonner d’un songe appelé liberté.

    Pour avoir mélangé à la glaise d’Adam

    L’onde du « Grand Secret » qui apporte le dam,

    Le saint Verseau banni, éclairant les limites

    De l’infini d’un Dieu sauvant les hypocrites,

     

    Me voici enjôlé, Prométhée de lumière,

    Dans la caverne sombre où se hait Lucifer,

    Enchainé à l’amour du Cœur qui me maudit,

    Et me laisse régner, prisonnier de ma nuit.

    Oui, je vous hais, tas d’humains, oh larves, oh foule blême,

    Parce que vous l'aimez et parce que Dieu vous aime.

    Parce que sa clarté brille à travers vos os

    Parce qu'au son de sa voix, vous sortirez du tombeau

     

    Parce que vous passez, vivants, dans la nature

    Parce que vous mourrez, alors qu'on me torture

    Pour toujours dévoré, mon âme pour vautour,

    Quand brille dans vos yeux l'espérance et l'amour.

     

    ‘’Lord Aquarius-L:. "


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